LA TRIBU DES CIBISTES
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LA TRIBU DES CIBISTES
djmax Mer 11 Jan - 15:06
Pionnier du language du net avec leurs codes barbares comme le code "Q" pour que personne comprennent le sens des mots ...
Voici l'histoire d'une bréve bataille.
Autorisée aux Etats-Unis dès 1948, la CB n'a été légalisée en France qu'en 1980.
D'abord restreinte à 22 canaux FM, son utilisation a été étendue aux 40 canaux, AM FM et BLU deux ans plus tard. Cette norme est toujours en vigueur, même si de nombreux projets de loi,déposés ces dernières années par les députés Godfrain et Murat, visent à mieux faire reconnaître la CB. Etant donné les réticences des pouvoirs en place, il y a peu de chance pour que ces projets aboutissent un jour.
Quelques légères modifications réglementaires sont intervenues ces dernières années.
La gestion du 27 MHz dépendait du conseil Supérieur de l'Audiovisuel jusqu'en 1990, elle relève désormais de la Direction Générale du ministère des Télécommunications.
Jusqu'en mars 1992 les utilisateurs devaient s'acquitter de la taxe par l'achat d'un timbre fiscal auprès de France Télécom.
Celle-ci est désormais directement payée par les importateurs et n'est plus récoltée par le ministère des Télécoms mais par celui du budget. D'abord identique pour tous les postes, depuis janvier 94 elle est modulée suivant leur prix.
Ces changements de loi successifs ne plaisent guère aux importateurs et aux revendeurs.
Selon Jacques Gélineau, responsable des relations extérieures de President Electronic, ils gênent considérablement le développement du marché et provoquent une pagaille infinie : << Nous recevons chaque jour des appels de revendeurs ne sachant plus à quelle loi se fier. Certains ont même dans leur stock des appareils soumis à trois formes de taxes différentes.>>
Ces changements successifs donnent également lieu à de nombreux malentendus.
Nous avons même entendu parler de certains cibistes contrôlés par un gendarme qui appliquait encore la loi de 1980 et leur avait confisqué leur poste, pourtant en règle.
Les rapports entre pouvoirs publics et cibistes restent toujours un peu tendus comme en témoignent les rumeurs d'interdiction qui resurgissent périodiquement.
Pour certains de nos interlocuteurs, il ne faut pas y accorder trop d'importance : <<c'est dans leur nature de jouer perpétuellement au chat et à la souris.
Les cibistes ont toujours ressenti le besoin d'être des clandestins et des râleurs.>>
Une impression très nette ressort cependant, la CB est plus tolérée que vraiment légalisée.
Certes, les associations en réclament toujours plus, mais les pouvoirs publics ne jouent guère la carte de la transparence et les traitent avec une certaine condescendance.
Jacques Gélineau se souvient avoir été regardé <<comme un malfrat>> lors de certaines négociations avec la DGPT: " On était gardé par des vigiles à l'extérieur de la salle pendant que les responsables du Ministère fignolaient leurs textes de loi."
pour en savoir plus ...
Voici l'histoire d'une bréve bataille.
Autorisée aux Etats-Unis dès 1948, la CB n'a été légalisée en France qu'en 1980.
D'abord restreinte à 22 canaux FM, son utilisation a été étendue aux 40 canaux, AM FM et BLU deux ans plus tard. Cette norme est toujours en vigueur, même si de nombreux projets de loi,déposés ces dernières années par les députés Godfrain et Murat, visent à mieux faire reconnaître la CB. Etant donné les réticences des pouvoirs en place, il y a peu de chance pour que ces projets aboutissent un jour.
Quelques légères modifications réglementaires sont intervenues ces dernières années.
La gestion du 27 MHz dépendait du conseil Supérieur de l'Audiovisuel jusqu'en 1990, elle relève désormais de la Direction Générale du ministère des Télécommunications.
Jusqu'en mars 1992 les utilisateurs devaient s'acquitter de la taxe par l'achat d'un timbre fiscal auprès de France Télécom.
Celle-ci est désormais directement payée par les importateurs et n'est plus récoltée par le ministère des Télécoms mais par celui du budget. D'abord identique pour tous les postes, depuis janvier 94 elle est modulée suivant leur prix.
Ces changements de loi successifs ne plaisent guère aux importateurs et aux revendeurs.
Selon Jacques Gélineau, responsable des relations extérieures de President Electronic, ils gênent considérablement le développement du marché et provoquent une pagaille infinie : << Nous recevons chaque jour des appels de revendeurs ne sachant plus à quelle loi se fier. Certains ont même dans leur stock des appareils soumis à trois formes de taxes différentes.>>
Ces changements successifs donnent également lieu à de nombreux malentendus.
Nous avons même entendu parler de certains cibistes contrôlés par un gendarme qui appliquait encore la loi de 1980 et leur avait confisqué leur poste, pourtant en règle.
Les rapports entre pouvoirs publics et cibistes restent toujours un peu tendus comme en témoignent les rumeurs d'interdiction qui resurgissent périodiquement.
Pour certains de nos interlocuteurs, il ne faut pas y accorder trop d'importance : <<c'est dans leur nature de jouer perpétuellement au chat et à la souris.
Les cibistes ont toujours ressenti le besoin d'être des clandestins et des râleurs.>>
Une impression très nette ressort cependant, la CB est plus tolérée que vraiment légalisée.
Certes, les associations en réclament toujours plus, mais les pouvoirs publics ne jouent guère la carte de la transparence et les traitent avec une certaine condescendance.
Jacques Gélineau se souvient avoir été regardé <<comme un malfrat>> lors de certaines négociations avec la DGPT: " On était gardé par des vigiles à l'extérieur de la salle pendant que les responsables du Ministère fignolaient leurs textes de loi."
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Dernière édition par le Mer 11 Jan - 15:26, édité 1 fois
djmax- Administrateur
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Date d'inscription : 08/11/2005 -
Language Magique le code "Q"
djmax Mer 11 Jan - 15:25
Le code Q fut développé en 1912 afin de faciliter les communications, à cette époque essentiellement en Morse, entre les opérateurs radio en mer de différentes nationalités (rappelez-vous le « Titanic »).
Il avait au moins trois avantages :
accélération des transmissions : les questions les plus courantes étaient résumées en trois lettres.
indépendance de la langue : le même code était utilisé par toutes les nationalités pour poser une question et la réponse, souvent un chiffre, pouvait être comprise par tous.
amélioration de la sécurité : définition non ambigüe des questions.
Les abréviations du code Q sont affirmatives ou interrogatives selon la formulation. Tous les codes sont composés de trois lettres, dont la première est toujours Q (comme « question »). Pour éviter toute confusion, la lettre Q a donc été omise des indicatifs attribués aux stations d'émission.
Ce code a été principalement utilisé pour la navigation maritime et aéronautique , par les radioamateurs ou les "Cibistes " (bande radioamateur se situant dans la plage des 27 Mhz).
Il est encore largement utilisé par ces derniers.
En aéronautique le code ne survit plus qu'au travers de quelques usages :
les contrôleurs aériens diffusent aux pilotes les indications de pression au niveau de la mer et de pression locale, QNH et QFE, en faisant référence au Novembre-Hôtel et Fox-Echo (alphabet international). La lettre Q a disparu avec l'obsolescence du Morse ;
QGO : se dit d'un aérodrome fermé (AD en QGO cause MTO, par exemple) ;
QNE : références altimètriques en niveau de vol : calage 1013 mbar ;
QFU : orientation magnétique de la piste.
CODE QUESTION RÉPONSE :
QNH : Quelle est la pression atmosphérique (en mbar, convertie au niveau de la mer selon les conditions de l'atmosphère standard) ? La pression atmosphérique est…
QRA: Quel est le nom de votre station ? Le nom de ma station est…
QRB: À quelle distance approximative vous trouvez-vous de ma station ? La distance approximative entre nos stations est de… miles (ou kilomètres).
QRG: Voulez-vous m'indiquer ma fréquence exacte (ou la fréquence exacte de…) ? Votre fréquence exacte (ou la fréquence exacte de…) est… kHz (ou MHz).
QRH: Ma fréquence varie-t-elle ? Votre fréquence varie.
QRI: Quelle est la tonalité de mon émission ? La tonalité de votre émission est : 1 : bonne ; 2 : variable ; 3 : mauvaise.
QRK: Quelle est l'intelligibilité de mes signaux (ou des signaux de…) ? L'intelligibilité de vos signaux (ou des signaux de…) est : 1 : mauvaise ; 2 : médiocre ; 3 : assez bonne ; 4 : bonne ; 5 : excellente.
QRL: Êtes-vous occupé ? Je suis occupé (ou et suis occupé avec…). Prière de ne pas brouiller.
QRM: Êtes-vous brouillé ? 1 : Je ne suis nullement brouillé ; 2 : faiblement ; 3 : modérément ; 4 : fortement ; 5 : très fortement.
QRN: Êtes vous troublé par des parasites ? 1 : je ne suis nullement troublé ; 2 : faiblement ; 3 : modérément ; 4 : fortement ; 5 : très fortement.
QRO: Dois-je augmenter la puissance d'émission ? Augmentez la puissance d'émission.
QRP: Dois-je diminuer la puissance d'émission ? Diminuez la puissance d'émission.
QRQ: Dois-je transmettre plus vite ? Transmettez plus vite (… mots/min).
QRS: Dois-je transmettre plus lentement ? Transmettez plus lentement (… mots/min).
QRT: Dois-je cesser la transmission ? Cessez la transmission.
QRU: Avez-vous quelque chose pour moi ? Je n'ai rien pour vous.
QRV: Êtes-vous prêt ? Je suis prêt.
QRX: À quel moment me rappellerez-vous ? Je vous rappellerai à… heures (sur… kHz) (ou… MHz).
QRZ: Par qui suis-je appelé ? Vous être appelé par… (sur kHz) (ou MHz).
QSA: Quelle est la force de mes signaux (ou des signaux de…) ? La force de vos signaux (ou des signaux de…) est : 1 : à peine perceptible ; 2 : faible ; 3 : assez bien ; 4 : bonne ; 5 : très bien.
QSB: La force de mes signaux varie-t-elle ? La force de vos signaux varie.
QSD: Ma manipulation est-elle défectueuse ? Votre manipulation est défectueuse.
QSK: Pouvez-vous m'entendre entre vos signaux ? Dans l'affirmative, puis-je vous interrompre dans votre transmission ? Je peux vous entendre entre mes signaux. Vous pouvez interrompre ma transmission.
QSL: Pouvez-vous me donner accusé de réception ? Je vous donne accusé de réception.
QSO: Pouvez-vous communiquer avec… directement (ou par relais) ? Je puis communiquer avec… directement (ou par l'intermédiaire de…).
QSP: Voulez-vous retransmettre à… gratuitement ? Je peux retransmettre à… gratuitement.
QSU: Dois-je transmettre ou répondre sur la fréquence actuelle ? Transmettez ou répondez sur la fréquence actuelle (ou sur… kHz) (ou sur… MHz) (en émission de la classe…).
QSV: Dois-je transmettre une série de V sur cette fréquence (ou sur… kHz) (ou…MHz) ? Transmettez une série de V sur cette fréquence (ou sur… kHz) (ou… MHz).
QSY: Dois-je passer à la transmission sur une autre fréquence ? Passez à la transmission sur une autre fréquence (ou sur… kHz) (ou sur… MHz).
QTH: Quelle est votre position en latitude et en longitude (ou d'après toute autre indication) ? Ma position est… latitude… longitude (ou d'après toute autre indication).
QTR: Quelle est l'heure exacte ? L'heure exacte est…
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Il avait au moins trois avantages :
accélération des transmissions : les questions les plus courantes étaient résumées en trois lettres.
indépendance de la langue : le même code était utilisé par toutes les nationalités pour poser une question et la réponse, souvent un chiffre, pouvait être comprise par tous.
amélioration de la sécurité : définition non ambigüe des questions.
Les abréviations du code Q sont affirmatives ou interrogatives selon la formulation. Tous les codes sont composés de trois lettres, dont la première est toujours Q (comme « question »). Pour éviter toute confusion, la lettre Q a donc été omise des indicatifs attribués aux stations d'émission.
Ce code a été principalement utilisé pour la navigation maritime et aéronautique , par les radioamateurs ou les "Cibistes " (bande radioamateur se situant dans la plage des 27 Mhz).
Il est encore largement utilisé par ces derniers.
En aéronautique le code ne survit plus qu'au travers de quelques usages :
les contrôleurs aériens diffusent aux pilotes les indications de pression au niveau de la mer et de pression locale, QNH et QFE, en faisant référence au Novembre-Hôtel et Fox-Echo (alphabet international). La lettre Q a disparu avec l'obsolescence du Morse ;
QGO : se dit d'un aérodrome fermé (AD en QGO cause MTO, par exemple) ;
QNE : références altimètriques en niveau de vol : calage 1013 mbar ;
QFU : orientation magnétique de la piste.
CODE QUESTION RÉPONSE :
QNH : Quelle est la pression atmosphérique (en mbar, convertie au niveau de la mer selon les conditions de l'atmosphère standard) ? La pression atmosphérique est…
QRA: Quel est le nom de votre station ? Le nom de ma station est…
QRB: À quelle distance approximative vous trouvez-vous de ma station ? La distance approximative entre nos stations est de… miles (ou kilomètres).
QRG: Voulez-vous m'indiquer ma fréquence exacte (ou la fréquence exacte de…) ? Votre fréquence exacte (ou la fréquence exacte de…) est… kHz (ou MHz).
QRH: Ma fréquence varie-t-elle ? Votre fréquence varie.
QRI: Quelle est la tonalité de mon émission ? La tonalité de votre émission est : 1 : bonne ; 2 : variable ; 3 : mauvaise.
QRK: Quelle est l'intelligibilité de mes signaux (ou des signaux de…) ? L'intelligibilité de vos signaux (ou des signaux de…) est : 1 : mauvaise ; 2 : médiocre ; 3 : assez bonne ; 4 : bonne ; 5 : excellente.
QRL: Êtes-vous occupé ? Je suis occupé (ou et suis occupé avec…). Prière de ne pas brouiller.
QRM: Êtes-vous brouillé ? 1 : Je ne suis nullement brouillé ; 2 : faiblement ; 3 : modérément ; 4 : fortement ; 5 : très fortement.
QRN: Êtes vous troublé par des parasites ? 1 : je ne suis nullement troublé ; 2 : faiblement ; 3 : modérément ; 4 : fortement ; 5 : très fortement.
QRO: Dois-je augmenter la puissance d'émission ? Augmentez la puissance d'émission.
QRP: Dois-je diminuer la puissance d'émission ? Diminuez la puissance d'émission.
QRQ: Dois-je transmettre plus vite ? Transmettez plus vite (… mots/min).
QRS: Dois-je transmettre plus lentement ? Transmettez plus lentement (… mots/min).
QRT: Dois-je cesser la transmission ? Cessez la transmission.
QRU: Avez-vous quelque chose pour moi ? Je n'ai rien pour vous.
QRV: Êtes-vous prêt ? Je suis prêt.
QRX: À quel moment me rappellerez-vous ? Je vous rappellerai à… heures (sur… kHz) (ou… MHz).
QRZ: Par qui suis-je appelé ? Vous être appelé par… (sur kHz) (ou MHz).
QSA: Quelle est la force de mes signaux (ou des signaux de…) ? La force de vos signaux (ou des signaux de…) est : 1 : à peine perceptible ; 2 : faible ; 3 : assez bien ; 4 : bonne ; 5 : très bien.
QSB: La force de mes signaux varie-t-elle ? La force de vos signaux varie.
QSD: Ma manipulation est-elle défectueuse ? Votre manipulation est défectueuse.
QSK: Pouvez-vous m'entendre entre vos signaux ? Dans l'affirmative, puis-je vous interrompre dans votre transmission ? Je peux vous entendre entre mes signaux. Vous pouvez interrompre ma transmission.
QSL: Pouvez-vous me donner accusé de réception ? Je vous donne accusé de réception.
QSO: Pouvez-vous communiquer avec… directement (ou par relais) ? Je puis communiquer avec… directement (ou par l'intermédiaire de…).
QSP: Voulez-vous retransmettre à… gratuitement ? Je peux retransmettre à… gratuitement.
QSU: Dois-je transmettre ou répondre sur la fréquence actuelle ? Transmettez ou répondez sur la fréquence actuelle (ou sur… kHz) (ou sur… MHz) (en émission de la classe…).
QSV: Dois-je transmettre une série de V sur cette fréquence (ou sur… kHz) (ou…MHz) ? Transmettez une série de V sur cette fréquence (ou sur… kHz) (ou… MHz).
QSY: Dois-je passer à la transmission sur une autre fréquence ? Passez à la transmission sur une autre fréquence (ou sur… kHz) (ou sur… MHz).
QTH: Quelle est votre position en latitude et en longitude (ou d'après toute autre indication) ? Ma position est… latitude… longitude (ou d'après toute autre indication).
QTR: Quelle est l'heure exacte ? L'heure exacte est…
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