la femme idéale selon encarta !
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la femme idéale selon encarta !
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Privée de droits, la femme doit donc rester dans la maison et se préparer dès l’enfance à assurer ses fonctions domestiques. C’est au sein du foyer qu’elle a un rôle à tenir, en premier lieu celui de servir son mari, d’être une épouse modèle. La majorité des conseils adressés par les pédagogues médiévaux aux jeunes filles ou aux femmes a pour objectif de leur apprendre à se bien comporter dans leur ménage et à rester soumises à leur mari. Ainsi, l’Église propose à la femme mariée le modèle scripturaire de Sara (Livre de Tobie, 10), bonne épouse, qui aime son mari et honore ses beaux-parents ; discours idéologique qui vise à préserver l’ordre social cimenté par les liens sacramentels et vassaliques.
La femme doit aussi être une bonne mère, enseigner la foi chrétienne à ses enfants et leur montrer un exemple de vie soumise à l’homme. Car, même si dans les riches milieux urbains la mise en nourrice est une pratique courante, la première éducation revient bien souvent à la mère : c’est elle qui doit instruire ses enfants dans la foi chrétienne, ce à quoi veille l’Église. Aussi, afin d’éviter paganisme, hérésies et sorcellerie à venir chez la femme dont la société se méfie toujours, les jeunes filles reçoivent-elles un rudiment d’éducation dispensée par l’Église.
Cette définition de la femme par ses devoirs d’épouse et de mère a la vie longue. En 1762, Jean-Jacques Rousseau écrit encore, dans l’Émile ou De l’éducation (Livre V), que « plaire aux hommes, leur être utiles, se faire aimer et honorer d’eux, les élever jeunes, les soigner grands, les conseiller, les consoler, leur rendre la vie agréable et douce, voilà les devoirs des femmes dans tous les temps, et ce qu’on doit leur apprendre dès l’enfance ».
Épouses et mères modèles, les femmes doivent également savoir gérer la maison, parfois le domaine, et traiter une affaire avec un homme de loi ; au milieu du xve siècle, Margaret Paston, en raison des fréquentes absences de son mari — homme de loi souvent à Londres —, ne se contente pas d’élever ses quatre fils et ses deux filles, mais se charge également de la gestion du domaine. De fait, toutes les femmes du peuple travaillent aussi hors du foyer, mais cette activité annexe est plutôt considérée comme une assistance à l’époux ; il en est ainsi des femmes de paysans, d’artisans et de petits commerçants. Néanmoins, lavandières et servantes (pour ne citer qu’elles) ont une activité extérieure à leur foyer qui est socialement reconnue ; ce qui n’est pas le cas de la prostituée.
Privée de droits, la femme doit donc rester dans la maison et se préparer dès l’enfance à assurer ses fonctions domestiques. C’est au sein du foyer qu’elle a un rôle à tenir, en premier lieu celui de servir son mari, d’être une épouse modèle. La majorité des conseils adressés par les pédagogues médiévaux aux jeunes filles ou aux femmes a pour objectif de leur apprendre à se bien comporter dans leur ménage et à rester soumises à leur mari. Ainsi, l’Église propose à la femme mariée le modèle scripturaire de Sara (Livre de Tobie, 10), bonne épouse, qui aime son mari et honore ses beaux-parents ; discours idéologique qui vise à préserver l’ordre social cimenté par les liens sacramentels et vassaliques.
La femme doit aussi être une bonne mère, enseigner la foi chrétienne à ses enfants et leur montrer un exemple de vie soumise à l’homme. Car, même si dans les riches milieux urbains la mise en nourrice est une pratique courante, la première éducation revient bien souvent à la mère : c’est elle qui doit instruire ses enfants dans la foi chrétienne, ce à quoi veille l’Église. Aussi, afin d’éviter paganisme, hérésies et sorcellerie à venir chez la femme dont la société se méfie toujours, les jeunes filles reçoivent-elles un rudiment d’éducation dispensée par l’Église.
Cette définition de la femme par ses devoirs d’épouse et de mère a la vie longue. En 1762, Jean-Jacques Rousseau écrit encore, dans l’Émile ou De l’éducation (Livre V), que « plaire aux hommes, leur être utiles, se faire aimer et honorer d’eux, les élever jeunes, les soigner grands, les conseiller, les consoler, leur rendre la vie agréable et douce, voilà les devoirs des femmes dans tous les temps, et ce qu’on doit leur apprendre dès l’enfance ».
Épouses et mères modèles, les femmes doivent également savoir gérer la maison, parfois le domaine, et traiter une affaire avec un homme de loi ; au milieu du xve siècle, Margaret Paston, en raison des fréquentes absences de son mari — homme de loi souvent à Londres —, ne se contente pas d’élever ses quatre fils et ses deux filles, mais se charge également de la gestion du domaine. De fait, toutes les femmes du peuple travaillent aussi hors du foyer, mais cette activité annexe est plutôt considérée comme une assistance à l’époux ; il en est ainsi des femmes de paysans, d’artisans et de petits commerçants. Néanmoins, lavandières et servantes (pour ne citer qu’elles) ont une activité extérieure à leur foyer qui est socialement reconnue ; ce qui n’est pas le cas de la prostituée.
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